Je n'ai jamais été fan de Valérie Plante non plus, ni de son parti municipal, Projet Montréal. Ce qui m’irrite le plus, c’est son attitude antinationaliste, imprégnée du culte de la « diversité » qui entretient artificiellement les « minorités visibles ». J'ai toujours dit que ces « minorités » à Montréal ne sont pas vraiment des minorités. Pourquoi un Pakistanais ou un Nigérian serait-il considéré comme une minorité alors qu'il y en a à peut près 200 millions dans chacun de ces pays ? Au Québec, il n’y a qu’environ 7 millions de Québécois (sur une population de 8,4 millions). Mais hélas, Valérie Plante veut être à la tête d’une ville internationale et ne se considère pas comme la maire de la métropole de l'Amérique française. Denis Coderre était pareil.
Alors, quand j’ai appris la nouvelle que Luc Ferrandez démissionnait, j'ai pensé : bon débarras.
« Je regarde mon fils et je me dis : “Lui, c’est la première génération qui n’aura pas le droit de procréer”. Ça, c’est un sentiment assez urgent pour que je [démissionne]. »Donc, si je comprends bien, Ferrandez est favorable aux lois rendant illégales les familles. Ce qui m'a surpris, c’est à quel point il a déclaré cela d’une manière nonchalante – comme si ce n'était rien. Les élites politiques semblent cacher de moins en moins leur mépris total pour l’humanité, bien que cela soit en arrière-plan depuis un certain temps.
Les origines du mouvement écologiste remontent aux groupes de réflexion tels que le Club de Rome, dont la production inclut The First Global Revolution. Ce livre promeut la fin de l’industrialisation et la « durabilité », dans un style susceptible de vous décrocher la mâchoire, et admet que la révolution dite « verte » a été inventée de toutes pièces :
« Dans la recherche d’un ennemi commun contre lequel nous pouvons nous unir, nous sommes arrivés avec l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine et autres, ferait l'affaire. Dans leur totalité et de leurs interactions ces phénomènes constituent une menace commune qui doit être confrontée tout le monde ensemble. Mais en désignant ces dangers "ennemis", nous tombons dans le piège, contre lequel nous avons déjà mis en garde les lecteurs, à savoir la confusion entre les symptômes et les causes. Tous ces dangers sont causés par l’intervention humaine dans les processus naturels, et ce n’est qu’à travers un changement d’attitude et de comportement qu’ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi, alors, c’est l’humanité elle-même ». (p. 75)Voilà. Ce livre admet que le paradigme actuel dans lequel on vit a été inventé avec la ferme intention d’être antihumain. Celui-ci est orienté autour d’une nouvelle religion nommée environnementalisme ayant comme objet de culte la Mère-Terre-Gaïa (j’ai déjà traité de ce sujet ici). Le culte de la création (matérialisme) et non du créateur est un paganisme classique. Les bobos, urbains et branchés sont obsédés par l’environnementalisme et célèbrent leurs nouveaux jours sacrés, comme le « Jour de la Terre ». Mais ils ne sont que des outils dupés. Ils adorent parler de leur pseudo-environnementalisme, mais ne parlent jamais de vraies préoccupations environnementales telles que le glyphosate dans l’alimentation, les phytoestrogènes dans l’eau, la géo-ingénierie, les aliments et les animaux génétiquement modifiés, le déversement de millions de litres d'eaux usées non traitées dans le Saint-Laurent, etc. Tout cela s'aggrave avec la disparition des familles, le déclin des économies locales et la désintégration de la culture.
Ensuite, dans l'émission de Bernard Drainville, Ferrandez dit que, d'ici 2030, la société québécoise sera suffisamment mûre pour élire un « tyran progressiste ». De toute façon, même si le Québec tel qu’on le connaît disparaissait et redevenait une grande forêt boréale vierge, cela n’affecterait les émissions mondiales de GES que de 0,16%. Ce n’est même pas la moitié d’une ville comme Delhi. Et pour chaque Québécois, il y a 172 Chinois ! Alors calmez-vous, mon cher Luc, et acceptez votre insignifiance sur cette planète.
Pour revenir à l’entrevue avec Patrice Roy, il dit que son sentiment d’urgence l’amène à vouloir interdire la procréation:
« La plus grande joie d’un humaine, on va la priver à nos petits-enfants ». [sic]Silence sur l’immigration massive qu’on vit. Non, c’est nous qui devons cesser de faire les enfants, tout en acceptant de prendre de plus en plus d’étrangers – en si grand nombre, en fait, que leur intégration et assimiliation deviennent impossible. Peu importe, nous devons réduire la population en cessant de procréer. Curieusement, on nous dit aussi que nous avons besoin d’accroître le nombre d’immigrants parce que nous ne faisons pas assez de bébés.
Alors, que veulent-elles vraiment nos élites, ou celles au-dessus de nos élites ? Vont-ils suivre le récit de L’Âge de cristal (Logan’s Run)? Rappelez-vous l’histoire de ce film : afin d’empêcher la surpopulation et de protéger l'environnement, la vie des individus est limitée à 30 ans, âge auquel chacun est invité à une cérémonie d’inspiration païenne où, sous couvert de renaissance, son corps est purement et simplement désintégré. Un petit sacrifice pour Gaïa. Gloire à Gaïa !