mardi 26 septembre 2017

Le conte de deux cités

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différences entre Québec et Montréal
C'était le meilleur et le pire des temps. Les stéréotypes sont nombreux à propos de la ville de Québec. Récemment, le candidat à la mairie et chef de Québec 21, Jean-François Gosselin, a déclaré avec « élégance » qu'il est contre les rues conviviales, l'aménagement de pistes cyclables et la plantation d'arbres. Un concept, déplorait-il, qui peut mener à la suppression d'espaces de stationnement. « Moi, quand je vais sur la rue Maguire (rue commerciale du quartier Sillery) pour aller manger ou prendre une bière, je ne veux pas plus d'arbres, je veux un stationnement. Je suis pour les arbres, mais pas au détriment du stationnement », avait dit M. Gosselin. Il s’opposera au maire sortant, Régis Labeaume, notamment pour faire valoir le projet de troisième lien entre Québec et Lévis. « Toute grande ville qui se respecte a un grand périphérique. C’est le temps que nous ayons ça », poursuit-il en faisant allusion au troisième lien. Il n’est pas favorable à la SRB (Service rapide par bus), qu’il traite de projet loufoque, trop cher et que les gens ne le prendront pas. Moi non plus, je ne suis pas trop fou du SRB. J'aimerais plutôt avoir un métro ou un tramway, mais bon...

Comme l’expliquent Jean-Marc Léger, Jacques Nantel et Pierre Duhamel, à la page 155 du livre Le code Québec :
[Les gens à Québec] s’implique plus dans leur vie communautaire, s’identifient davantage à leur ville qu’à leur province ou leur pays et adore la politique municipale. C’est simple. Les gens de Québec sont des fonctionnaires qui valorisent la droite et l’entreprise privée. Ce sont des gens fiers qui chérissent les libertés individuelles, mais qui se mobilisent rapidement pour des causes communes. Bref, ce sont des conservateurs qui se rebellent et réclament des changements. Vues de Montréal, ce sont des contradictions difficiles à comprendre. C’est pour cela que plusieurs Montréalais parlent souvent du mystère de Québec.
J'ai également vu récemment une nouvelle émission de télévision intitulée Les Simone. Dans le premier épisode, une femme de Québec, qui avait passé quelque temps à Montréal pour faire un stage, attend son copain venu la chercher pour la ramener à Québec. Tous les clichés habituels s’y trouvent. Le copain n’arrête pas de se plaindre de combien Montréal pue, est bondé et sale, avec des nids de poule partout. C'est tout simplement la merde à Montréal. Or, elle n'était pas si critique et disait que la ville avait ses charmes. L’intrigue les ramène au point de rupture de leur couple quand elle a vu qu’il était sur le point d'acheter une de ces maisons typiques de banlieue, juste en face d’un cimetière. Elle est ensuite retournée à Montréal et s’est mise à faire la fête, ne voulant pas encore se stabiliser dans la vie de banlieue plus conventionnelle du Québec profond.

La dernière fois que j'étais à Montréal, je me suis arrêté dans un restaurant du Plateau. J'ai entamé une conversation avec deux serveurs et le cuisinier. En apprenant que j'habite à Québec, ils m'ont dit avoir entendu que les gens à Québec sont racistes (alors que c’est superbe, ouvert et cosmopolite à Montréal) et se sont félicités de vivre dans la métropole. Mais il faut parfois apporter un peu de contexte et de nuance. Montréal n’est pas et n’était pas le petit paradis bobo qu’on croit. Le livre « Nettoyer Montréal » de Mathieu Lapointe explique :
La génération née pendant la Deuxième Guerre ou dans l’après-guerre a vécu la longue période où Jean Drapeau régnait sans partage à l’hôtel de ville [de Montréal]. Pour elle, celui-ci était devenu l’incarnation d’un pouvoir paternaliste et inébranlable, vaguement mégalomane, insensible aux questions sociales ainsi qu’aux effets pervers d’un développement urbain moderniste axé sur l’automobile et les « grands projets » (Expo 67, Jeux olympiques, etc.).
Ensuite, il y a la controversée radio dite poubelle de la région de Québec. On entend beaucoup de choses à ce sujet, mais qu'est-ce que c'est ? Le terme péjoratif « radio poubelle » se réfère au style/contenu dépourvu de bon contenu, avec un accent mis sur un style pour attirer le plus grand nombre d’auditeurs. L'expression fut notamment employée par plusieurs médias et universitaires montréalais au cours des années 2000 pour désigner le type de radio exercé par certaines stations de la ville de Québec comme CHOI-FM (la fameuse Radio X), Blvd 102.1 ou FM93. Par exemple, les animateurs Jean-François Fillion, André Arthur, Sylvain Bouchard, Jonathan Trudeau et Stéphane Dupont représentent cette tendance pour la ville de Québec. Certaines personnes disent que ces animateurs n'ont rien de bon à dire au sujet du PQ, du Bloc ou de la souveraineté du Québec, avec un fort penchant anti-syndical, anti-féministe et anti-environnementaliste. D'autres disent même que c'est une radio de droite (permettez-moi d’exprimer ma désapprobation sur l’usage du mot « droite », car cette radio est plus de la tradition de libéralisme classique).

Un de ces animateurs, Jean-François Fillion (qui préfère s’appeler « Jeff » ; j’imagine qu’il est de l’acabit qui croit que tout est meilleur en anglais) a été la cible de nombreuses controverses, comme en 2007 quand Patrice Demers (propriétaire de CHOI-FM) et Fillion étaient condamnés à payer 593 000 $ à l'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ), Solange Drouin, Lyette Bouchard et Jacques K. Primeau. M. Fillion a questionné la crédibilité de l'ADISQ, le copinage dans l'industrie de la musique et accusé l'ADISQ d'être une mafia où c'est toujours un même petit groupe d'amis qui se retrouve à sa tête. Il était particulièrement dur à l'endroit de Solange Drouin qu'il traite entre autres de « vache » et de « plotte ».

En ce qui concerne la langue française et le nationalisme, les stations semblent assez fédéralistes et anglophiles, même si elles diffusent leur contenu en français vers un public exclusivement francophone. Cela dit, ne serait-il pas intéressant pour eux d’au moins promouvoir la langue française au lieu de toujours avoir une crotte sur le cœur ? Quelles seraient leurs carrières sans le français ? Quelque chose me dit que M. Fillion pense que tout ce que font les anglophones est supérieur. Que ce soit vrai ou non, il diffuse toujours cette idée-là et ses auditeurs y croient. Il traite le Québec de province horrible. Il prétend que tout ira mieux si seulement on était comme les Américains. J'ai également lu que M. Demers reprochait également à Gilles Parent de ne pas être un « vrai X » (les « X » étant le surnom des auditeurs et artisans de CHOI-FM) puisqu'il ne s'intéressait pas suffisamment à la musique rock (j'imagine que cela signifie le pop-rock anglophone des États-Unis). Ça montre bien où sont leurs valeurs. Bref, c'est la droite Metallica.

Récemment, j'ai entendu l’animateur à Radio X, Jonathan Trudeau, dire sur les ondes que « si la langue française est en déclin, c’est la faute des francophones eux-mêmes, alors cessez de chialer contre les anglophones et les allophones ». Bien qu'il puisse y avoir une certaine vérité, ce n'est pas si simple. Regardez le genre de commentaires que laissent leurs auditeurs sur les réseaux sociaux. Ils écrivent que telle ou telle chose est « pathétique » ou qu'ils veulent « supporter » quelqu’un. Monsieur/Madame tout le monde ne cherchera pas très souvent les mots qu’ils utilisent dans un dictionnaire pour s'assurer de son bon usage. Traiter quelque chose de « pathétique » en français signifie qu’on est ému émotionnellement. En disant que vous supportez quelqu'un, c’est-à-dire vous le tolérez à peine, et non que vous souhaitez offrir votre soutien. Le public tue à petit feu sa propre langue et c’est en raison de l'exposition constante à l'anglais, conjuguée à de mauvaises attitudes d'anglophilie comme celles de Jonathan Trudeau. Les animateurs de la radio ainsi que le public sont incapables de constater que le fait d’être toujours entouré de l'anglais a un effet néfaste sur notre langue française. La manière de penser de Messieurs Fillion et Trudeau les empêche-t-elle de voir cette réalité flagrante ?

À bien des égards, ces animateurs ne font que manipuler les désirs primaires de leurs auditeurs. Transformer tout en spectacle ou en comédie, se moquer des gens, s’attaquer à la personne et non à ses idées, et j’en passe. Cette tactique est aussi vieille que la roue. Offrez-leur du pain et des jeux, de la simplification exagérée des sujets complexes pour que tout le monde comprenne, sans oublier de les rendre drôles pour que l’auditeur ne change pas de poste. Évidemment, ce n’est pas tout le monde à la radio dite poubelle qui se comporte ainsi, mais beaucoup si. Voilà pourquoi ils ont leurs réputations (et leur public).

La soi-disant radio poubelle de Québec, est-ce vraiment un enjeu aussi important? Je l'écoute parfois et je pense qu'il y a du bon et du mauvais. Ça me plaît quand ils grillent les politiciens et ne semblent pas avoir peur d'appeler un chat un chat. Leur style ressemble à un citoyen moyen qui se plaint de n’importe quoi en prenant quelques bières — ce qui est assez drôle. Le côté négatif se manifeste par leur anglophilie crasse (au détriment du français), leur manière de parler si souvent de la supériorité des voitures et des autoroutes et de leur aversion pour les transports en commun, qu’ils affirment que « personne n’en veut ». Nous avons besoin de plus d'autoroutes, car tout le monde a une voiture apparemment et les voitures, c’est la liberté.

Cependant, ils étaient presque unanimes pour le financement public de l'amphithéâtre (Centre Vidéotron), qui était un projet assez coûteux pour peut-être, un jour, attirer une équipe de hockey professionnelle à Québec. Est-ce que cela touche à la soi-disant rivalité entre Québec et Montréal ? Est-ce une façon d’expliquer pourquoi Québec veut tant une équipe de hockey, comme une façon de dire : « nous aussi, nous y participons ! » Je suis sûr qu'il y a beaucoup de gens attachés à leurs voitures à Montréal, et je ne suis moi-même pas anti-automobile. Mais j'aimerais également que les choses dans la ville soient raisonnablement accessibles avec les transports en commun. Pourquoi les gens ont-ils besoin d'une voiture pour aller au travail, aller au parc ou aller faire son épicerie ?

À la page 152-53 du livre Le code Québec :
Le 19 octobre 2015, le Parti conservateur remportait 10 des 12 circonscriptions de la région de Québec et 10 des 12 circonscriptions qu’il gagnait au Québec lors des élections fédérales. C’était la plus récente manifestation de ce que certains commentateurs, chercheurs et politiciens appellent le « mystère Québec », un phénomène nommé ainsi par les Montréalais pour montrer leur incompréhension devant la propension des citoyens de la vieille capitale à se comporter différemment de ceux du reste du Québec sur bien des aspects, à élire des députés plus campés à de droite sur l’échiquier politique et à moins favoriser la souveraineté que les francophones des autres régions. Pour d’autres, ce sont les Montréalais qui se distinguent du reste des Québécois. De tout temps, les immigrants ont choisi Montréal pour s’établir au Québec. La ville compte 87% des 974 900 personnes nées à l’étranger qui vivaient au Québec lors du recensement de 2011. Ce qui représente 23% de la population totale de la métropole.
De plus, la grande majorité de la population anglophone du Québec vit sur l’île de Montréal. Cela donne à la région métropolitaine un cachet, une spécificité distincte des autres régions du Québec qui sont, elles, plus homogènes démographiquement et culturellement.  La population de l’ensemble du Québec reconnaît trois grands avantages à la région de Québec : la beauté de la ville, la proximité avec la nature et le fait que cette ville est majoritairement francophone. À l’inverse, on reconnaît à Montréal son système de transport, les activités culturelles et l’accès à tous les services. La relation avec Québec est plus émotive, alors que celle avec Montréal est plus rationnelle.

Bien que Québec ait également voté « bleu » dans le passé, pourquoi les gens votent-ils généralement davantage à la « droite » (sauf au centre-ville, la circonscription de Taschereau) ? Je ne pense pas que le blâme puisse être placé dans le camp de la radio dite poubelle, au moins pas autant qu’on dit. Pourquoi existe-t-il une prétendue hostilité pour le transport en commun, mais une ouverture un peu exagérée aux voitures individuelles (et par conséquent les autoroutes nécessaires pour celles-ci) ? Pourquoi semblent-ils admirer les anglophones et parler de la façon dont des choses comme la loi 101 empêchent la croissance économique ou qu'une population anglophone en croissance ne pose aucun problème, car c’est la faute des francophones si le français est en déclin ? La radio de Québec fournit souvent une version fast-food de l'histoire, tandis que d'autres médias ont tendance à fournir une version fragmentée, ce qui rend presque impossible d'avoir une image claire de ce qui se passe dans notre société.

Alors, qu'est-ce qui se passe ? Après un peu de lecture, alors que rien de ce que j'ai observé n’explique les différences entre les deux villes, j'ai trouvé un peu de matière à réflexion. J'ai lu à propos de la réforme de l'éducation des années 1960, généralement raccourcie à la Commission Parent, qui a été une enquête sur la situation de l’éducation au Québec, avec le rapport Parent, responsable de la création du Ministère de l'Éducation du Québec, de la scolarité obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans et de la création de CÉGEP pour remplacer les établissements de pédagogie classique et catholique.

L’esprit du rapport Parent doit se comprendre à la lumière du débat sur les causes de l’infériorité économique des Canadiens français. La commission d’enquête Laurendeau-Dunton sur le bilinguisme et le biculturalisme au Canada (1963-1969) avait statistiquement démontré que les Canadiens français formaient l’un des groupes ethniques les plus pauvres au pays, suivis seulement par les Italiens nouvellement arrivés et les Amérindiens. D’ici, deux écoles historiographiques s’affrontaient pour expliquer ce phénomène — l’école de Montréal et l’école de Québec.

Pour le groupe des personnes qui préfèrent les résumés aux interminables rapports, voici un graphique rapide illustrant les principales différences entre les deux écoles de pensée :


Selon le livre « L'histoire nationale à l'école québécoise », à la page 338, l’école de Québec est une école historique de l'Université Laval, dirigée par Marcel Trudel, Jean Hamelin et Fernand Ouellet. En résumé, les historiens de l’Université Laval perçoivent la conquête britannique comme un moment parmi d’autres de l’histoire de la nation canadienne-française. De ce point de vue, la conquête aurait aussi eu des conséquences bénéfiques, particulièrement au niveau économique. Ils avaient l’idée qu’il vaut mieux avoir de bonnes relations avec le ROC et ne pas faire de vagues. En conséquence, l’école de Québec est souvent qualifiée de « bonne-entente ». Elle reprochait aux collèges classiques de ne pas inculquer « l’esprit pratique », qui faisait, d’après elle, la force des Anglo-saxons dans la « struggle for life » sur le plan économique. Notons que le concept darwinien de « struggle for life », propre à la philosophie naturaliste américaine, était le leitmotiv de tous les Canadiens français qui critiquaient la pédagogie catholique, et plus particulièrement les humanités classiques. En accord avec la vision pragmatique de l’éducation, l’école de Québec est libérale et on devrait faire un effort pour s’entendre avec les anglophones (ROC), car ils sont gentils avec nous et savent faire de l’argent.

Ainsi, du point de vue de l'école de Québec, nous devrions être plus comme les Britanniques et les protestants, mais encore demeurer catholiques et francophones ? Y a-t-il quelque chose qui m’échappe ? Cela aide-t-il à expliquer l'attitude favorable des voitures et des autoroutes pour être plus comme le stéréotype américain ?

En revanche, l'École de Montréal, établie à l'Université de Montréal, dirigée par les historiens Michel Brunet, Guy Frégault et Maurice Séguin, a été inspirée par Lionel Groulx. Elle insiste sur les effets de la Conquête britannique pour expliquer la thèse du recul des Canadiens français. À l'opposé de cette école de pensée, les historiens de l'école de Québec croient que ce recul des Canadiens français est principalement dû au cléricalisme et que l'arrivée des Britanniques au Québec a été bénéfique à tous les niveaux, en particulier sur le plan économique. L'interprétation de l'École de Montréal mène à une vision sans doute plus nationaliste de l’histoire du Québec. Elle présente la Conquête de 1760 comme une défaite militaire fondamentale ayant entravé toute la suite de l’histoire du Québec par ses conséquences politiques, sociales et économiques. Seule l’indépendance du Québec pourrait pallier éventuellement cet état de fait, si tant est qu’elle soit possible (compte tenu des politiques d'immigration de masse que nous avons aujourd'hui). La fondation du Parti québécois en 1968 et la montée du mouvement indépendantiste québécois au cours des décennies suivantes sont directement liées à l'école de pensée de l'École de Montréal.

Ensuite, il y a Rémi Guertin, qui a écrit une thèse de doctorat sur la structure de la ville de Québec dans lequel il consacre un chapitre complet sur le mystère Québec. Il estime que la ville de Québec, issue des régions, s’achèterait les signes d’une urbanité (un nouvel amphithéâtre, le projet immobilier le Phare, un aéroport neuf, un centre des Congrès) dans un effort pour oublier sa situation et pour se prouver qu’elle n’est pas une ville des fonctionnaires. D’ailleurs, c’est cette amertume qui causerait des mouvements comme les radios parlées et des concepts comme « J’ai ma place ». La frustration de toujours traîner derrière Montréal et la réalité d'être une « ville régionale » malgré son statut de Capitale-Nationale pourrait expliquer le mystère de la ville de Québec.

Une autre phrase du livre Le code Québec se déroulait ainsi : « les gens de Québec sont des gens fiers. Ils sont fiers de leur appartenance et fiers de leur réussite. Ils exigent le respect de leur différence. Ils sont la Capitale-Nationale, le centre du Québec, le cœur de la nation ».

Généralement, j'ai trouvé Le code Québec rassurant, comme une bonne tape dans le dos, pleine de compliments. Moi, j'aime vivre à Québec, mais je trouve que les gens d’ici, et plus précisément ceux de ses banlieues, vivent un désamour par rapport à leur langue, leur culture, leur histoire et leur identité francophone. Ils refusent d’assumer le rôle que la capitale du Québec doit jouer. Ils ignorent qu'à Montréal le français diminue à vue d'œil et par conséquent nient qu'ils sont aussi touchés.

Bien que je ne puisse toujours pas expliquer l'origine des différences entre les deux villes, je pense que le Rapport Parent a eu des choses intéressantes à dire sur les différences, sans expliquer les origines. Il me semble parfaitement évident que, sans indépendance, nous allons simplement disparaître. La question fondamentale est celle-ci : les gens de la Ville de Québec préfèrent-ils une petite capitale provinciale ou une capitale d’un pays avec tout ce que cela apporterait ? Le véritable contrôle de nos ressources et de notre économie, les ambassades et tout le tra-la-la. Peut-être que nous pourrions garder nos chars et aussi avoir de meilleurs transports publics !

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